Appel de Paris

29 septembre 2005

L’Appel de Paris, lancé le 7 mai 2004, affirme en substance que les produits chimiques mis sur le marché sont impliqués dans de nombreuses maladies et qu’il est donc urgent de les analyser et – pour les substances « certainement » ou « probablement » cancérigènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction – de les interdire. Parmi les signataires, on retrouve des noms comme Boutros Boutros-Ghali, Albert Jacquart, Samuel Epstein, Hubert Reeves, Edgard Morin, deux Prix Nobel de médecine…
Pour prendre connaissance du texte dans son entièreté, et rejoindre cette gigantesque communauté de pression, signez en ligne sur http://appel.artac.info ou envoyez vos coordonnées (nom, email, fonction, organisme, pays) à ARTAC (0033 1 45 78 53 53) – 57-59 rue de la Convention 75015 Paris – artac.cerc@wanadoo.fr

En chiffres…
On ne compte plus les études prouvant l’implication de divers polluants largement répandus dans l’augmentation de nombreuses maladies graves ou chroniques, particulièrement dans nos sociétés industrialisées. Les chiffres nouent l’estomac :
- 15 % des couples en Europe sont stériles. Aujourd’hui, la quantité de spermatozoïdes est à 50 % de ce qu’elle était il y a 50 ans .
- Sur ces 20 dernières années, le nombre de cancers du sein chez la femme a doublé, et celui de la prostate chez l’homme a triplé.
- Dans certains pays industrialisés, dont les États-Unis, le nombre de leucémies, lymphomes et tumeurs cérébrales a augmenté de 30 à 50 % en 20 ans
- En France, au moins 9 % des salariés sont exposés durant leur travail à des produits cancérigènes et au moins 10.000 cancers par an sont dus à une alimentation polluée
- En volume, 99 % des produits chimiques n’ont jamais passé les tests nécessaires.
- En Europe, l’environnement est reponsable du décès d’un enfant sur trois…
Les sources précises et le résumé de toutes ces études scientifiques éclairantes, allant de la Commission européenne aux plus imminents toxicologues, sont reprises dans le dossier « santé et pollution » de la revue « L’écologistes » n°13, septembre 2004.

Un commentaire sur “Appel de Paris”

  1. Lukas Stella dit :

    L’insécurité n’est pas là où l’on voudrait bien nous le faire croire. Elle n’a plus de frontière, elle est partout, diffuse et sans apparence, invisible. Si elles ne se voient pas, les polutions chimiques, radioactives et électromagnétiques, n’en tuent pas moins tous les jours un peu plus.
    Dans leur course aveugle, quelques fanatiques des bénéfices à n’importe quel prix, hytériques du boursicottage et des milliards à usurper au plus vite, éjectent leurs déchets toxiques allègrement, contaminant tout ce qui reste de vie sur terre.
    Les cancers sont toujours les fruits de combinaisons de causes multiples dû à l’environnement. Les cancers du sein, de la prostate, des testicules ou du cerveau, mélanomes et lymphomes ont augmenté rapidement ces dernières années. La liste des diverses causes est longue, et toutes sortes d’agents soupsonnés d’être cancérigènes n’ont pas encore été étudiés…
    Combien de mort avec le cancer ? Bientôt un sur deux comme au États Unis ?

    Alors qu’il est aujourd’hui reconnu que l’espèce humaine est gravement contaminée et effectivement menacée par les pollutions, chimiques ou autres, les politiciens et les jounalistes, totalement irresponssables mais surtout complices, dénoncent les fumeurs de cigarettes, cachant par cet écran de fumée la dangereuse destruction de la vie sur notre planette.
    Interdits partout, responsabilité nulle part !
    Les pollueurs, ces nuisibles meurtriers, sévissent en toute liberté avec l’aide des États. Que vont faire ces apprentis mafiosi qui gèrent les gouvernances successives de l’abominable dictature des financiers. Ils ont depuis longtemps prouvé leur irresponsabilité suicidaire.
    Attendre quoi, la disparition des poissons pour bientôt ? Et après c’est au tour de qui ?… Combien de cataclysmes, de catastrophes, de suicides, de guerres…

    Il est aujourd’hui prudent de ne plus choisir de se faire complice d’une société inhumaine, pour qui la vie n’a de valeur que dans le profit que l’on peut tirer de sa destruction chronique, qu’elle soit physique, biologique ou psychologique.
    Nous n’avons plus le choix, il en va de notre survie.