Des quartiers autonomes en énergie

Publié le Mercredi 11 février 2015 | Commentaires fermés
Le concept de « quartiers autartiques » est en plein essor. Electricité, chauffage, mobilité… Les communautés s’organisent pour assurer leur autonomie énergétique. Avec des exemples très positifs, comme au Mené, dans les Côtes d’Armor (Bretagne).


Quel rapport entretenez-vous avec l’espace urbain? C’est la question que pose le projet « Ateliers urbains » aux habitants de Bruxelles. En partant des représentations mentales des participants, les animateurs les amènent à poser un regard critique, transversal et poétique sur la ville. À l’issue de la troisième édition, Monde qui Bouge a rencontré Gwenaël Breës et Axel Claes, coordinateurs et animateurs de ces ateliers originaux.
« Ici, c’est chacun sa parcelle, on ramasse l’oseille… Avec nos potes âgés, on inonde les marchés… Insulte pas la Terre, Mec c’est ma mère… » Les « potes à Jé », vous connaissez ? Un groupe de Bruxellois rappe entre les poireaux et les choux, une botte de carottes à la main. Histoire de se mobiliser et d’interroger nos pratiques… en toute originalité !
L’espace public serait-il en train de se privatiser ? Caméras de surveillance, publicités omniprésentes, mobilier urbain « anti-sdf », voitures et parkings encombrants… Une rue, un trottoir, une place… ne sont pas que des lieux de passage. Ce sont aussi les lieux de l’expression démocratique et du vivre-ensemble.
Qui dira le contraire ? Trouver de l’eau potable et gratuite en ville relève bien souvent du parcours du combattant. À Bruxelles, l’asbl Infirmiers de rue a fait de cette question l’un de ses chevaux de bataille. Depuis 2006, elle valorise l’existence de fontaines d’eau propre à la consommation, en les répertoriant sur une carte.

Le mouvement des écovillages représente un potentiel énorme pour apporter des solutions à de nombreux problèmes de société. Pour mettre en œuvre ce potentiel, ce mouvement doit prendre une ampleur sociétale, c’est-à-dire à passer de la marge à la norme.
Face à la crise annoncée de l’énergie et de la mobilité, se dessinent aujourd’hui des alternatives pleines de promesses. L’habitat groupé est l’une d’elles qui, en plus de permettre d’évidents bénéfices écologiques, ouvre surtout l’individu à des « micro-sociétés » où se partage un projet commun. Bavardons, pour en savoir un peu plus, avec l’architecte Hubert Sauvage, membre du groupe des professionnels de l’écobioconstruction de Nature & Progrès…