Comment rendre concrète la « finance des gens » prônée par l’économiste Riccardo Petrella, mais aussi par le fondateur de Tout Autre Chose, Jérôme Van Ruychevelt, lors des Journées d’étude de l’ACRF sur le thème « Vivre ensemble, vous y croyez ?» ? Voici un focus sur Terre-en-vue, une organisation qui rassemble des citoyens, des organisations et des acteurs publics souhaitant faciliter l’accès à la terre en Belgique. Un enjeu crucial !
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Les « communs » se définissent comme la gestion collective d’une ressource, par une communauté, selon des règles et pratiques sociales définies par celle-ci. Les communs sont le contraire de l’appropriation privée d’une ressource. On conçoit assez aisément ce fonctionnement avec une collection de semences, une parcelle de forêt, un lac ou un gisement de minerai. Mais comment cela s’applique-t-il à ce qu’on appelle les « communs de la connaissance », c’est-à-dire des ressources culturelles, des savoirs, des procédés d’invention ? C’est essentiellement depuis l’apparition d’Internet que cette possibilité existe à l’échelle mondiale.
Bien sûr, le film de Marie Devuyst n’est pas un mode d’emploi qui enseigne le « fin mot » des blés anciens ; c’est une rencontre avant tout avec un groupe de personnes qui a choisi de s’y intéresser et de les multiplier. Parcours croisés, lit-on sur le site Internet www.quandlevent.be, d’un agriculteur, une agronome, un paysan-boulanger et deux meuniers… Quand le vent est au blé est le témoignage de leur passion, de leur engagement. Avec l’étonnante force de séduction que leur confère ce beau film…
Aurions-nous trouvé notre « tête de Turc » ? Nos amis turcs nous pardonneront cette malheureuse expression, plus ou moins synonyme de « bouc émissaire », mais il existait bien naguère, dans nos fêtes foraines, de gros bonshommes enturbannés sur lesquels on venait taper du poing pour mesurer sa force… Ferions-nous la même chose, obstinément, avec les OGM, alors qu’il est très clair désormais qu’aucun consommateur n’en veut ? Taper sur les OGM, vous savez, « cela ne mange pas de pain »…
Côté face, une richesse géologique impressionnante qui attise la convoitise des plus grandes entreprises et des investisseurs. Côté pile, une exploitation intensive des minerais qui empoisonne et souvent menace la vie des communautés avoisinantes. L’association Justice et Paix s’est rendue sur le terrain pour écouter ces dernières et relayer leurs voix et revendications.
Nous sommes en train de changer d’ère. D’une ampleur difficilement mesurable, le basculement en cours est tel qu’on parle d’une nouvelle époque géologique : l’anthropocène. Pourtant, tout semble suivre son petit bonhomme de chemin, la pluie et le beau temps, métro, boulot, dodo, rien de neuf sous le soleil en apparence. Cette rubrique est consacrée à explorer, sous divers angles, la question suivante : pourquoi les gens ne changent-ils pas ? Ce dernier chapitre affirmera que les gens changent tout de même, de la seule manière possible, lentement mais pas sûrement, car nous devons apprendre à nous passer de nos anciens appuis : un certain type d’optimisme, l’idéologie des « solutions » et le confort des certitudes.
Nous sommes en train de changer d’ère. D’une ampleur difficilement mesurable, le basculement en cours est tel qu’on parle d’une nouvelle époque géologique : l’anthropocène. Pourtant, tout semble suivre son petit bonhomme de chemin, la pluie et le beau temps, métro, boulot, dodo, rien de neuf sous le soleil en apparence. Cette rubrique est consacrée à explorer, sous divers angles, la question suivante : pourquoi les gens ne changent-ils pas ? Cinquième chapitre à propos de tout ce qui pèse dans nos têtes, sous forme de certitudes plus ou moins indispensables, plus ou moins mortifères…
La fin des quotas laitiers européens a fait exploser la production et s’effondrer les prix. Une bonne nouvelle ? Pas si sûr. Le lait est en passe de devenir un produit mondialisé comme les autres. Quant à la chute des prix, elle désespère les producteurs sans pour autant se répercuter sur le panier de la ménagère. Et au Sud, les éleveurs pourraient être sérieusement fragilisés lorsque les surplus européens viendront concurrencer leur production.