Le véganisme, un mode de vieClés pour comprendre

25 juillet 2018

La protection animale est devenue essentielle dans la société actuelle. C’est notamment pour cette raison que le véganisme s’est autant développé ces dernières années. Mais qu’est ce que le véganisme exactement ? Et quels sont ses bienfaits, pour l’animal, pour la santé humaine, pour l’environnement ?

Le véganisme est un mode de vie qui dit non à l’exploitation animale.

En ce sens, il se rapproche du végétarisme (avec un « r »), qui dit non aux produits animaux, à savoir la viande et au poisson. Mais le véganisme va plus loin encore, puisqu’il dit non à tout produit d’origine animale.

Autrement dit, sur le plan alimentaire, les personnes véganes optent pour le végétalisme (avec un « l »). Cela signifie qu’en plus de la viande et du poisson, sont également exclus de leur alimentation les œufs (provenant des poules), les produits laitiers (provenant de la vache ou encore des chèvres) ainsi que le miel (provenant des abeilles).

Le véganisme est plus large que le végétalisme en ce sens qu’il s’agit d’une mode de vie qui s’étend à d’autres dimensions que les choix alimentaires.

Vie animale et environnement

Pourquoi opter pour le véganisme ?

Le premier domaine est la vie animale. Pour produire massivement, l’industrie agroalimentaire ne recherche plus le bien-être animal, mais le profit. Beaucoup d’animaux sont ainsi regroupés dans les abattoirs, sans espace ni lumière du jour.
L’association L214 vise notamment à faire prendre conscience de ces conditions de vie. Elle souhaite rappeler que les animaux sont des êtres vivants, qui ressentent des émotions.

Une autre raison concerne l’environnement. La production de produits animaux, notamment de viande rouge, est une catastrophe écologique. La production de viande utilise beaucoup d’eau, près de 10 fois plus que la production de soja, et 20 fois plus que la production de fruits et légumes !
En outre, les forêts de la planète sont sacrifiées pour répondre à la demande de viande qui n’a cessé d’augmenter depuis le 20e siècle. Ces forêts sont remplacées par de larges étendues d’élevage ou de culture du soja, destiné à l’alimentation animale. C’est tout l’écosystème qui se trouve perturbé, notamment en Amérique du Sud avec une grande partie de la forêt de l’Amazonie entièrement tailladée.
Enfin, la production de viande rouge est en partie responsable de la pollution de l’air. La production émet différents types de gaz à effet de serre, dont du protoxyde d’azote, du CO2 et du méthane. Cela a plusieurs conséquences, dont le réchauffement climatique.

Bienfaits pour la santé

Privilégier les aliments d’origine végétale apporte également plusieurs bienfaits pour l’organisme. En arrêtant la viande et les produits laitiers notamment, on diminue les graisses saturées que ces derniers contiennent. En outre, arrêter de manger du poisson signifie diminuer notre consommation de mercure contenu dans le poisson, très contaminé, et qui est très nocif pour le système nerveux.

Dans l’alimentation végétalienne, et donc végane, à l’exception de la vitamine B12, on retrouve tous les nutriments d’une alimentation classique. Les protéines végétales notamment sont très riches (fruits à coque, légumineuses…) et le régime alimentaire végan est tout à fait adapté pour les sportifs.

Si un·e végan·e ne consomme aucun produit d’origine animale, les alternatives à la viande sont cependant nombreuses !

Pas que l’alimentation

Être végan·e passe avant tout par l’alimentation. Mais d’autres domaines de la vie courante sont aussi concernés.

L’habillement en est un. Les végan·e·s choisissent de ne pas porter de matières animales, pour dire non aux animaux tués pour l’industrie textile.

Le véganisme propose aussi des cosmétiques véganes, qui non seulement ne contiennent aucune matière animale, mais aussi ne font aucun test sur des animaux durant les phases de production, notamment les lapins.

Pour les vêtements comme pour le maquillage, il existe des labels végans, toujours indiqués sur l’emballage des produits, pour prouver que le produit est 100% végan. En d’autres mots, il ne contient aucune matière animale et ne passe par aucune violence envers un animal.

Enfin, dans le domaine des loisirs, être végan·e signifie ne pas se rendre dans les endroits où les animaux ne sont plus dans leur environnement naturel. C’est le cas du cirque, du zoo ou encore des aquariums. C’est aussi le cas de la corrida, où de la violence est faite envers les taureaux.

En conclusion…

Etre végan·e possède plusieurs bienfaits, pour les animaux comme pour l’écosystème. Le véganisme touche différentes facettes de la vie quotidienne… pour le respect de l’animal comme un être vivant à part entière.

Quentin de www.mercivegan.fr

2 commentaires sur “Le véganisme, un mode de vie”

  1. Karal dit :

    Le véganisme c’est un choix tout simple en fait, aujourd’hui dans notre société moderne nous pouvons choisir d’exploiter et de tuer les animaux ou de ne plus le faire. Voilà c’est tout, ça part de là. C’est comme si on roulait en voiture et qu’il y avait un chat au milieu de la route, on peut choisir de l’éviter ou de lui rouler dessus et de l’écraser mais appliqué à son mode de vie. Quand il n’y a plus de nécessité ça devient donc injuste de tuer et faire souffrir les animaux pour rien, ça doit changer !

  2. Emilie dit :

    Etant moi même en voie de devenir végane, j’ai quelques craintes relatives aux carences. Hormis la vitamine B12 où une supplémentation est nécessaire, n’y a-t-il pas de risques pour les protéines, la vitamine D ou le fer par exemple ?