Démocratie à l’école : l’utopie mise à l’épreuve du réel
Publié le Mardi 30 juin 2009 | 1 commentaire »
Imaginez une école où élèves et professeurs sont à égalité dans l’exercice du pouvoir. Où ils gèrent ensemble l’établissement au quotidien, des comptes aux cantines. Où le « droit d’errance » est au cœur du projet d’établissement. Où le respect du rythme individuel de l’élève prend les formes d’un projet collectif. Vous êtes à Limerlé, à « Pédagogie Nomade », une vraie école, mais démocratique. Survol.

9 milliards d’êtres humains sont annoncés sur la planète à l’horizon 2050. Si la production mondiale actuelle est potentiellement suffisante pour satisfaire les besoins de chacun, comment faire face à la demande alimentaire à venir ? Notre agriculture a-t-elle vocation à nourrir le monde ?
Témoignage d’Alexandre Seron, engagé tant dans des actions citoyennes locales qu’au sein de la société civile internationale, notamment à l’occasion des rendez-vous altermondialistes du Forum social mondial.
Dans le cadre du 5e Congrès mondial d’éducation relative à l’environnement (5WEEC) qui s’est tenu du 10 au 14 mai dernier à Montréal (Canada), Ricardo Petrella, politologue et économiste de renom, appelait les éducateurs de tout acabit à éduquer tant les adultes que les enfants à se libérer de cinq phénomènes qui font de notre monde un terreau d’inéquités.
Les rues de Montréal envahies par 15 000 jeunes. En provenance de tout le Québec, ces jeunes marcheurs ont clamé leur solidarité et leur engagement citoyen à l’occasion de la 39e Marche 2/3. Le plus grand rassemblement annuel de jeunes de toute l’Amérique du Nord. Avec pour slogan cette année : « Ca chauffe pour la planète, bouge ! »
Hélène Le Breton travaille sur le quartier de Maurepas à Rennes (France), un quartier parmi les plus « sensibles », comme pédagogue de rue au GRPAS (groupe rennais de pédagogie et d’animation sociale). Le GRPAS définit sa pédagogie sociale comme un « travail hors les murs », basé sur différents principes tels que la pédagogie de l’expérience, la pédagogie en lien avec le territoire… ici, pour un public précaire. L’objectif de l’association est ainsi de valoriser les compétences et les savoirs de chacun.
Nées au lendemain de Mai 68, les maisons médicales sont un lieu de santé, mais aussi d’humanité.
Sous les pinceaux frénétiques des enfants du fondamental et des élèves d’art du secondaire, une fresque collective s’est dessinée dans la cour de récré de l’Institut des Filles de Marie. Un projet suscitant la créativité et la reconnaissance, avec l’intervention d’un artiste peintre, et qui poursuit l’ambition d’améliorer le quotidien de la cour.