Moins de steak dans nos assiettes ?

Publié le Lundi 19 novembre 2007 | 2 commentaires »
Au cours du 20ème siècle, les habitudes alimentaires se sont bouleversées dans les pays occidentaux, augmentant très largement la part des produits animaliers dans les assiettes. A la clé de ces changements : un cortège de conséquences sociales et environnementales qui dépassent l’entendement et de nouveaux risques sur le plan sanitaire. Qui y gagne ?

Première source d’énergie primaire au monde, le pétrole sert à tout : rouler, voler, naviguer, s’habiller, se chauffer, produire de l’électricité, fabriquer du plastique, du chewing-gum et des baskets… Aujourd’hui pourtant, la pénurie annoncée des énergies fossiles et l’urgence climatique mettent nos sociétés devant de nouveaux défis, considérables…
A l’heure où l’on s’alarme des conséquences de l’activité humaine et ses impacts sur le climat, des initiatives écologiques émergent aux quatre coins de la planète. En Nouvelle-Zélande, une famille construit elle-même une maison respectueuse de l’environnement, constituée de plus de deux mille pneus et autres matériaux recyclés. Des mois de labeur qui permettront à Brian, Karen et leurs enfants de vivre en autosuffisance.
Maurizio Pallante est consultant en efficacité énergétique au Ministère italien de l’Environnement et de la Protection du Territoire et de la Mer. Chantre de la « décroissance heureuse », cet ancien professeur s’échine à bousculer nos idées sur ce que devrait être la société de demain. Interview.
Une qualité de vie normale exige environ 80 litres d’eau par jour et par personne. Or, dans les pays développés, cette consommation grimpe de 100 à 500 litres par personne et par jour. En analysant la consommation d’eau, on est parfois surpris de voir le nombre de litres gaspillés chaque jour. Pourtant, une utilisation plus rationnelle permet de faire de grosses économies. Bénéfique pour la planète… et pour le porte-monnaie !
Marcher en faveur d’une société meilleure où les liens sociaux et le bien-être priment sur l’accumulation matérielle, voilà un idéal qui unissait cet été les marcheurs de la « Dé-marche ». Nous les avons suivi pour un bout de chemin.
Manger des produits frais de la ferme, c’est possible, même en ville. Déjà présents en Wallonie et aujourd’hui à Bruxelles, les « GAS », Groupes d’Achats Solidaires, achètent fruits et légumes d’une ferme partenaire. Plus qu’un simple réseau de consommateurs, ils partagent l’envie d’une alimentation différente. Un pas de plus vers une consommation responsable.
Prendre soin de soi tout en respectant la planète, voilà l’objectif des cosmétiques naturels. Pour répondre à la tendance, les labels de qualité se multiplient et les grandes marques de cosmétiques tentent même de se racheter une image « bio ». Mais il est aussi possible de réaliser ses propres recettes de beauté. Efficacité prouvée.
Trois bénévoles, simples citoyens. Une idée : organiser une Foire aux Savoir-Faire pour valoriser tous ces gestes quotidiens qui nous permettent de consommer moins, de se réapproprier les processus de fabrication… Six mois et quelques réunions de préparation plus tard, mille participants butinant de stand en stand, en plein centre commercial de Bruxelles.
Donner est sans doute une notion plus souvent associée au domaine social qu’au domaine environnemental. Pourtant, le don (d’un objet) est une notion faisant partie du réemploi, une notion qui associe étroitement environnement et social.