Pour sauver la planète, en finir avec l’oligarchie ?
Publié le Mardi 6 décembre 2011 | Commentaires fermés
Organisé par des associations françaises, un premier café-littéraire accueillait Hervé Kempf pour son livre « L’oligarchie ça suffit, vive la démocratie ». Un débat animé entre le journaliste au Monde et une salle comble, au cours duquel nous oscillons entre indignation face à la réalité présentée par l’auteur, et frustration quant aux solutions non-proposées pour sortir de cette situation révoltante…





Imaginez un grand bâtiment de 5 étages situé dans un quartier populaire, performant du point de vue écologique et dédié aux associations qui y trouvent un lieu d’activité durable et l’occasion de développer des synergies. Le rêve ! Cela se passe à Namur avec des soutiens publics et privés. Une société éthique anglaise par exemple…
En septembre dernier, des producteurs laitiers épandaient leur gagne-pain dans les champs pour tenter de se faire entendre. L’Europe, quant à elle, restait complètement sourde aux cris de détresse de ses propres producteurs, préférant les abandonner que de remettre en cause des orientations quelques peu douteuses en ces temps de crise systémique. Pour bien comprendre comment on en est arrivé à une telle situation, il importe de revenir en arrière…
En fonction de nos revenus, contraintes, motivations, il existe une multitude de possibilités pour nous procurer un bien ou bénéficier d’un service sans pour autant l’acheter. Car si on n’obtient pas un bien ou un service contre de l’argent, on peut par contre échanger un service contre un autre, un bien contre un autre, un bien contre un service.
Alors que l’ONU nous parle de lutte contre l’extrême pauvreté, et non plus contre la pauvreté (triste et comique aveu d’impuissance !), voici une comparaison de ces deux notions. Qu’entend-on par là ? A partir de quel point de vue les envisageons-nous ? Qu’impliquent-ils concrètement ? Prenons un peu le large !
Les choix de développement et les modèles de politiques menés par les institutions internationales mettent en péril l’autonomie alimentaire des pays du Sud et qui dégradent la planète. La crise actuelle illustre ce problème de façon particulièrement aiguë. 